Verset 51 : Détruire le jardin du bonheur

• Notre esprit est comme un jardin où nous voulons que poussent de bonnes plantes
• Sans pleine conscience et sans conscience introspective, nous oublions ce que nous essayons de cultiver
• Actions destructrices de corps, la parole et l'esprit se produisent lorsque nous ne sommes pas conscients

Gemmes de Sagesse : Verset 51 (download)

« Quelle est la seule mauvaise herbe qui détruit le jardin du bonheur ? »

Centaurée ! [rire]

D'accord, nous en avons bien trouvé un. La centaurée détruit définitivement le jardin du bonheur. D'accord. Quelle est l'analogie avec la centaurée : "L'insouciance qui ne protège pas contre les karma des trois portes.

Quelle est la mauvaise herbe qui détruit le jardin du bonheur ?
Insouciance qui ne protège pas contre le négatif karma des trois portes.

Le contraire de la pleine conscience. Insouciance, ou oubli, qui ne protège pas contre les effets destructeurs karma de notre corps, la parole et l'esprit.

Il y a une analogie avec la création d'un jardin où la terre est notre esprit et nous devons l'arroser et la fertiliser et enlever les cailloux et les emballages de chewing-gum et les herbicides et tout ce genre de choses. Donc, enlever les trucs désagréables, c'est comme purification. L'eau et l'engrais, c'est comme accumuler du mérite. Planter les graines, c'est écouter le Dharma. Et puis les graines doivent être cultivées pour que les plantes poussent dans un jardin. D'accord? Ainsi, les autres facteurs d'aide qui vont aider les graines des enseignements à se transformer en réalisations dans notre esprit - l'un des principaux ici est la pleine conscience.

La façon populaire dont la société utilise maintenant le mot pleine conscience n'est pas exactement la façon dont le Bouddha l'a utilisé. En fait, le terme SMRT est lié à la mémoire, cela signifie aussi se souvenir. La pleine conscience ne consiste donc pas seulement à regarder ce qui se passe dans votre esprit. Dans le contexte d'une conduite éthique, la pleine conscience consiste à se souvenir de votre préceptes. Dans le contexte de méditation, il se souvient de votre objet de méditation afin que vous puissiez vous concentrer dessus et vous y concentrer sans vous laisser distraire. La pleine conscience est donc le facteur mental qui maintient dans votre esprit ce sur quoi vous voulez vous concentrer.

De toute évidence, si nous n'avons pas la pleine conscience - par exemple, de notre préceptes-alors nous ne nous souviendrons pas de notre préceptes et nous agirons n'importe comment. Si nous n'avons pas la pleine conscience lorsque nous faisons de la concentration méditation nous oublierons l'objet de méditation. Si nous n'avons pas la pleine conscience lorsque nous cultivons la sagesse, nous ne pourrons pas suivre les étapes de la réfutation que nous faisons. Donc la pleine conscience est vraiment, vraiment importante dans le trois formations supérieures, aussi en cultivant Bodhicitta.

Lorsque nous n'avons pas de pleine conscience - en d'autres termes, lorsque nous oublions ce que nous sommes censés faire, ou que nous oublions notre objet de méditation, quand nous sommes espacés - c'est alors que les actions destructrices de corps, la parole et l'esprit entrent en jeu. D'accord ? Parce que sans se souvenir de ce que nous voulons faire, puis de l'esprit, les afflictions surgissent comme de la mauvaise herbe. Tu sais? Sans invitation. Et, comme nous le savons avec la centaurée, elles reviennent encore et encore et encore, et vous l'arrachez et vous vous retournez pour en arracher une autre et vous revenez et quelque chose a déjà repoussé. Le truc est vraiment nocif. Et il en va de même pour nos afflictions, et c'est pourquoi nous avons vraiment besoin de la pleine conscience pour empêcher les afflictions semblables à des mauvaises herbes de pousser dans le jardin de nos esprits.

Nous cultivons la pleine conscience en prêtant attention et en nous souvenant. Tout au long de la journée, souvenez-vous de notre préceptes; quand nous méditons, souvenez-vous de notre objet de méditation.

C'est là qu'un autre facteur mental est très utile, il s'appelle la conscience introspective. Parfois, cela se traduit par une vigilance introspective, une vigilance, une compréhension claire, une connaissance claire. Il existe de nombreuses traductions différentes pour samprajanya. C'est celui qui examine le paysage dans l'esprit et voit : Suis-je en train de me concentrer sur ce sur quoi je dois me concentrer ? Est-ce que j'ai mon préceptes à l'esprit? Ai-je pour objet de méditation à l'esprit? Ou ai-je été espacé? Chaque fois que la pleine conscience est enseignée, la conscience introspective est également enseignée parce qu'ils fonctionnent vraiment ensemble comme un couple, l'un vous gardant sur l'objet et l'autre surveillant la situation et sonnant l'alarme antivol si vous êtes sorti de l'objet. L'un se souvenant de la situation, l'autre examinant et voyant : « Est-ce que je me souviens de mon préceptes et est-ce que j'agis selon eux. Ou est-ce que j'agis de n'importe quelle manière, de manière folle. Dans ce cas [sonnette d'alarme], et cela nous fait savoir, hé, nous devons renouveler notre attention et nous concentrer à nouveau sur ce que nous faisons.

Ainsi, pour cultiver le jardin du bonheur, nous avons besoin de pleine conscience et de conscience introspective, et non des mauvaises herbes de l'absence d'esprit, de l'oubli et de la conscience non introspective.

[En réponse à l'auditoire] Alors, la conscience introspective se développerait-elle en quelque sorte automatiquement lorsque vous êtes attentif à votre conduite éthique ?

Je pense, en fait, que dans les deux cas, vous devez en quelque sorte vous rappeler d'utiliser votre conscience introspective. C'est comme, oh, j'ai besoin d'examiner la situation. Lorsque votre pleine conscience devient vraiment forte, je pense que la conscience introspective devient automatiquement forte. Mais au début, il me semble que nous devons vraiment élever délibérément la conscience introspective.