Les cinq préceptes laïcs

• Ne pas tuer
• Ne pas voler
• Ne pas se livrer à une inconduite sexuelle

L'essence d'une vie humaine : la cinq préceptes laïcs (download)

On continue dans le texte de Tsongkhapa L'essence d'une vie humaine : conseils pour le praticien laïc. Le verset sur lequel nous étions disait : « Avec de telles pensées… ». En d'autres termes, réfléchir à notre propre mortalité et au but de nos vies.

Avec de telles pensées, faites des efforts et un refuge
Vivez du mieux que vous pouvez selon les cinq préceptes
loué par le Bouddha comme base de la vie laïque.
Prenez parfois les huit d'un jour préceptes
et gardez-les chèrement.

Nous avons déjà parlé de refuge. C'est mentionné dans la première ligne. Et puis le conseil après cela était "du mieux que vous pouvez, vivez selon les cinq préceptes.” Ce sont les cinq préceptes laïcs qui sont prises par des praticiens laïcs. Dans toutes les traditions bouddhistes, ils en ont. Les cinq préceptes pour les praticiens profanes résument la signification de bon nombre des préceptes que possèdent les bhikkhus et les bhikkhunis pleinement ordonnés. Lorsque vous êtes un laïc, vous obtenez un général précepte, lorsque vous vous entraînez dans monastique la vie, alors cela s'explique vraiment en profondeur avec beaucoup, beaucoup de choses différentes qui sont interdites.

Meurtre

La première est d'abandonner le meurtre. Pour les pratiquants laïcs et pour les moines, celui-ci est brisé à la racine si quelqu'un tue intentionnellement un être humain. Tuer intentionnellement un animal, tuer accidentellement un être humain, marcher accidentellement sur une fourmi, ceux-ci ne brisent pas le précepte de la racine. Cependant, tout autre type d'homicide volontaire est une infraction à la précepte et a besoin d'être purifié. Mais ce n'est pas transgressé depuis la racine.

Bien qu'il n'y ait pas de séparation précepte à propos de battre des gens et de blesser des gens physiquement, qui est incorporé dans le meurtre précepte, l'idée étant que pour tuer quelqu'un, il faut généralement lui faire du mal physiquement pendant assez longtemps. Ainsi, vous pouvez n'avoir l'intention de blesser physiquement quelqu'un que pendant une courte période, sans intention de le tuer, mais cela relève toujours de cette précepte dans le sens où vous ne pouvez pas dire : "Eh bien, le Bouddha n'a pas prescrit de battre les gens, il a seulement dit de ne pas les tuer, donc je peux battre les gens. Non, ça ne marche pas.

La précepte contre le meurtre est important parce que le bien le plus cher de chacun, pour ainsi dire, est notre vie. Alors pour vraiment respecter la vie sous toutes ses formes.

Vol

La deuxième précepte est d'éviter de prendre ce qui n'est pas donné. Il est aussi souvent traduit par "voler". Mais nous pensons généralement : « Eh bien, je ne vole pas. Seuls les cambrioleurs et les voleurs font ça. C'est ce que pensent tous ces PDG de banques. « Je ne vole pas. Je ne mets pas de masque et je ne fais pas irruption dans la maison de quelqu'un au milieu de la nuit. Les gens qui surfacturent dans leurs relations d'affaires, qui trompent les gens en affaires, ils ne pensent pas "je vole". Parce que "voler" est un mot associé au fait d'être un cambrioleur comme ça.

D'une certaine manière, le traduire par « prendre ce qui n'a pas été donné gratuitement » peut permettre à certaines personnes de réfléchir un peu plus à leurs actions et de voir : « Oh, peut-être que je n'ai pas pénétré par effraction dans la maison de quelqu'un et pris sa télévision, mais je ont pris leur richesse qui ne m'a pas été librement donnée, et je les ai privés de la richesse qui est la leur, qui leur est due, par ma connivence dans les affaires.

Celui sur le vol est en fait assez vaste. Cela comprend également l'utilisation de biens de votre lieu de travail pour votre vie personnelle lorsque cela n'a pas été autorisé par votre employeur. Dans un monastère, wow, il y a en fait beaucoup de façons de voler. Par exemple, la nourriture dans la cuisine, si elle n'a pas été mise à la consommation publique, et la communauté n'a pas convenu que dans certaines circonstances, les gens peuvent aller dans la cuisine et obtenir quelque chose, mais vous allez dans la cuisine à l'extérieur de ces circonstances parce que vous voulez manger quelque chose, c'est voler le sangha, ce qui est en fait assez grave car vous volez le sangha des 10 directions, en volant tous les individus de la communauté.

Quelqu'un, par exemple, qui est le cuisinier ou le responsable de la restauration doit être très prudent, parce que si la nourriture arrive et qu'il prend de la nourriture qui a été donnée pour la communauté et qu'il dit : « Eh bien, il n'y a pas assez pour toute la communauté, alors Je vais juste le manger..." Et cette nourriture n'est pas distribuée et servie à la communauté, mais prise par cet individu, c'est aussi du vol.

Nous devons vraiment examiner les règles et les politiques de la communauté et suivre ces choses à la lettre.

De la même manière, les choses qui sont offertes aux Bouddha— Je veux dire, la nourriture et des choses comme ça. Si vous êtes le gardien de l'autel, vous pouvez démonter et distribuer aux gens. Mais si quelqu'un, disons, offre de l'argent au Bouddha, ou des bijoux au Bouddha, ou quelque chose comme ça, vous ne pouvez pas dire, "Eh bien, le Bouddha ne l'utilise pas, alors je vais le prendre et l'utiliser. Ou même la communauté ne peut pas dire : « Eh bien, nous allons le prendre et l'utiliser pour notre nourriture. Car non, il a été offert au Bouddha Bijou. Il n'a pas été proposé aux sangha, il peut donc être utilisé pour acheter des choses à adorer ou à fabriquer des présents à la Bouddha avec, mais nous ne pouvons pas le prendre et le vendre et ensuite l'utiliser juste pour manger, ou nous ne pouvons pas acheter des lits pour nous-mêmes, ou quelque chose comme ça. Donc, si de l'argent ou autre est offert au Bouddha, alors nous devrions l'utiliser pour construire des autels, pour obtenir des statues, pour prendre soin des statues, et ainsi de suite. De même, le matériel offert au Dharma ne peut pas être utilisé pour le Bouddha, ne peut pas être utilisé pour le sangha. Si c'est de l'argent, alors nous l'utilisons pour acheter du tissu pour garder les textes propres, ou pour protéger les textes, ou pour acheter plus de textes, ou quelque chose comme ça.

Nous devons être très prudents avec l'argent qui est offert aux Bouddha, Dharma et Sangha, et pas simplement dire, "Eh bien, je vais le prendre." C'est pourquoi je ne pense pas que ce soit une bonne idée d'avoir une boîte de dons juste devant l'autel, parce que beaucoup de gens pourraient y aller et penser : « Je suis offrant de l'argent au Trois joyaux.” Et puis si la communauté le prend et achète de la nourriture avec, ce n'est pas bien. Si vous avez une boîte de dons à un autre endroit, comme nous l'avons au fond de la salle, alors il est clair que ce n'est pas pour le Trois joyaux, c'est pour la communauté. Donc, pour être tout à fait clair sur ce genre de choses.

De même, si un donateur donne quelque chose—disons que quelqu'un achète des chaussettes pour toute la communauté, et qu'il y a suffisamment de paires de chaussettes pour tout le monde, alors tout le monde devrait en recevoir une paire. Si vous en avez assez et que vous n'en voulez pas, vous le rendez, il est mis dans l'entrepôt communautaire. Mais la personne qui le reçoit ne doit pas dire : « Eh bien, il y a assez de paires pour tout le monde, mais un tel a besoin de chaussettes, mais un tel n'en a pas, donc je vais garder les chaussettes de l'autre personne et ne les donner qu'à la personne que j'aime, ou la personne qui, selon moi, en a besoin. Quand quelque chose est donné pour être distribué à tous ceux qui sont là, il doit être distribué à tous ceux qui sont là.

Inconduite sexuelle

Le troisième est de ne pas avoir de comportement sexuel imprudent ou méchant. Ceci est généralement traduit par «inconduite sexuelle», mais cela peut être assez flou. Cette précepte, plus que les autres, je pense est influencé par la culture de l'époque. Parce que ce qui est bien dans une culture à un moment historique ne l'est pas dans une autre culture à un autre moment historique. Par exemple, dans l'Inde ancienne, il était bien qu'un homme ait plusieurs épouses. De nos jours, ce n'est pas le cas. Au Tibet, c'était bien pour une femme d'avoir plusieurs maris. De nos jours, ce n'est pas le cas. Il faut donc aller avec son temps et ce qui est socialement acceptable.

Je me souviens quand j'ai entendu un Tibétain lama enseignant cela, et il a dit: "Eh bien, ce n'est pas une inconduite sexuelle si quelqu'un d'autre paie pour la prostituée mais que vous partez avec elle." J'ai failli traverser le plafond quand j'ai entendu ça. Parce que pour moi, la prostitution, dans l'ensemble, à moins que quelqu'un ne fasse vraiment un choix conscient qui n'est pas dû à la pression économique ou à la traite, ou aux fugueurs qui le sont alors, un proxénète vient et les rend accros à la drogue, et ensuite ils doivent se prostituer pour maintenir leur loyauté envers le proxénète et obtenir les médicaments qu'ils veulent, si quelqu'un choisit vraiment sérieusement cela comme carrière, alors c'est une chose. Mais la plupart des cas de prostitution, c'est par nécessité économique, et ce n'est pas la femme, ou dans le cas des jeunes garçons qui se prostituent, ce n'est pas un choix. Personne ne grandit, ils n'ont pas grandi pour dire : « Je pense que je veux être une prostituée. Ce n'est pas leur manière choisie de rester en vie.

En général, casser celui-ci à la racine est généralement un adultère. En d'autres termes, vous êtes en couple et vous sortez avec quelqu'un qui ne l'est pas. Peu importe que vous soyez marié ou non. Si vous êtes dans une relation et que vous sortez de celle-ci. Ou, même si vous êtes célibataire, vous partez avec quelqu'un qui est en couple. Cela arrive si souvent, je ne peux pas vous dire, quand je voyage, combien de fois les gens (surtout les enfants) viennent me dire - c'est généralement le père, parfois la mère - "Je savais que mon père avait une liaison quand j'ai grandi en haut." Les parents pensent généralement : « Oh, les enfants ne savent pas. Laissez-moi vous dire, les enfants savent. Et cela affecte les enfants du foyer, leur sentiment de sécurité. Cela leur donne un exemple de ce qu'est un comportement approprié. Parce que les enfants apprennent en imitant leurs parents. Donc, si vous avez plusieurs aventures, vous apprenez à vos fils et à vos filles à avoir également plusieurs aventures. Est-ce quelque chose que vous voulez vraiment modéliser pour vos enfants ?

Je pense que dans les temps anciens, ils ne parlaient pas beaucoup des maladies sexuellement transmissibles. Maintenant, c'est vraiment un problème et les gens peuvent tomber gravement malades. Je pense que, pour moi, j'inclurais les rapports sexuels non protégés, lorsqu'il y a danger de maladies sexuellement transmissibles, dans ce précepte de sexe imprudent ou méchant.

C'est intéressant parce que maintenant vous avez tous ces jeunes qui sortent ensemble, et c'est comme, "Oh ouais, tu pars juste et tu couches avec quelqu'un, pas d'émotion l'attachement, pas d'engagement, on s'amuse juste, basta finito, et passez à la personne suivante. Je m'interroge un peu. Peut-être que dans certaines situations, c'est consensuel et il n'y a pas l'attachement. Mais mon observation a été que très souvent l'attachement Vient. Parce que c'est le plus grand des êtres humains l'attachement est aux partenaires sexuels. Utiliser quelqu'un pour le plaisir sexuel, sans tenir compte du fait que l'autre personne peut s'attacher à vous et s'attacher à vous, mais de votre côté, vous l'utilisez simplement comme un corps avoir du plaisir avec, pour moi, je mettrais cela dans la catégorie des comportements sexuels méchants, parce que c'est vraiment utiliser une personne comme un objet, sans tenir compte de ses sentiments. Et les gens peuvent être très, très blessés de cette façon, même s'ils peuvent dire au début, "Oh, il n'y a pas l'attachement impliqué." Comme dans ma génération, et maintenant aussi : « Oh, nous aurons un mariage ouvert. Et tu pars avec celui-ci, je pars avec celui-ci, pas de problème, on accepte ça. Mes amis qui ont fait ça me disent que c'est juste un gouffre de jalousie. Juste du drame et bouleversé et tout le reste. Nous ne pouvons pas simplement croire quelqu'un sur parole à propos de ce qu'il dit dans ce domaine, parce que « oh ouais, d'accord, pas de problème », mais quand cela arrive, ils explosent complètement. Je pense qu'il faut réfléchir plus sérieusement à ce genre de choses.

Il s'agit de la précepte. Chaque fois qu'il est enseigné en Inde, oh mon Dieu…. Parce que c'est généralement enseigné aux jeunes, aux voyageurs. Oh, ils explosent. Et je n'essaie même pas de parler de Vasubandhu, de ce qu'il dit à ce sujet. Aussi parce que je pense que cela ne concerne pas vraiment les normes sociales maintenant, du moins ce qui est acceptable en Occident, et la façon dont notre société est structurée, etc.

De toute évidence, avoir des relations sexuelles avec des enfants mineurs est interdit, selon le préceptes. J'ai eu quelques-uns des prisonniers à qui j'ai écrit, certains d'entre eux très certainement, ils ont cultivé un enfant, et ils ont eu des relations sexuelles avec cet enfant, et c'était très, très nocif à l'enfant. Je connais un jeune homme de 18 ans qui a eu des relations sexuelles avec une fille de 11 ans. Il a dit : « Mais je pensais qu'elle avait au moins 14 ans. Mais de toute façon, elle était probablement consentante, mais sa grand-mère a complètement pété les plombs et l'a fait arrêter, et il a été condamné en tant qu'adulte. La chose intéressante – ou pas si intéressante, chose triste – est qu'un an plus tard, il a rencontré un autre homme qui venait d'être condamné pour avoir couché avec la même fille, qui avait maintenant 12 ans, et la grand-mère a dénoncé le deuxième gars. Alors ce genre de choses, combien, c'est consensuel ou pas ? Elle a 11 ou 12 ans. Difficile de dire que c'est consensuel. Mais d'un autre côté, elle semblait savoir ce qu'elle faisait, et c'est juste pour un garçon. En fait, le garçon n'avait même pas 18 ans quand c'est arrivé, je crois qu'il en avait 17. C'était un mineur jugé comme un adulte pour viol, ou pour pédophilie, avec cette fille de onze ans. Cela semble être un peu trop d'une phrase.

Tout l'intérêt de cette chose est que nous devons réfléchir et ne pas nous laisser emporter par des sentiments sexuels ou des sentiments "d'amour" (c'est-à-dire l'attachement) que nous arrêtons de penser aux effets de nos actions sur l'autre personne, sur nous-mêmes, sur les familles impliquées, sur toute autre personne impliquée. Nous pouvons généralement penser : "Eh bien, c'est juste entre moi et l'autre personne." Pas exactement. Parce que chacun de nous a des vies dans lesquelles nous sommes ancrés dans la vie des autres. Nous devons donc nous en occuper.

Nous ferons une pause ici. Nous ferons les autres demain.