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Un piège dont il faut être conscient

Un piège dont il faut être conscient

Un violoncelle et une partition.
Photo ©semisatch / adobe.stock.com

Scott est un étudiant de longue date du Dharma qui, comme nous tous, a traversé des hauts et des bas dans sa pratique, mais s'y tient et fait des progrès. La situation à laquelle il fait référence est celle de la paresse et, comme il le dit, c'est assez dangereux. Malheureusement, cela arrive fréquemment. Sa lettre illustre à quel point il est important de vérifier continuellement notre motivation et de rester attentif à la façon dont nous abordons le Dharma.

Cher Vénérable Chodron,

De temps en temps, je me sens obligé de vous faire part de l'évolution de ma pratique.

Un violoncelle et une partition.

Il faut cinq fois plus de temps pour apprendre la bonne façon de jouer un passage que pour le pratiquer mal. (Photo ©semisatch / adobe.stock.com)

J'ai rencontré un "piège" très sérieux dans la pratique du Dharma : on peut devenir une sorte de pratiquant complaisant. Voici mon exemple : En pratiquant ma musique de violoncelle, je peux pratiquer le passage musical encore et encore, mais le pratiquer MAL. Il faut cinq fois plus de temps pour apprendre la bonne façon de jouer un passage que pour le pratiquer mal.

J'essaie de dire qu'en apprenant le Dharma, nous acquérons une certaine compréhension d'un principe. Puis on se dit : « Ok, je comprends ça ». Je pense qu'en réalité notre compréhension s'approfondit et change avec le temps. Donc, penser: «J'ai compris. Je n'ai plus besoin d'examiner comment ce principe s'applique à moi », est dangereux. Très, très dangereux. C'est un piège très sérieux.

Je viens d'en faire l'expérience dans ma pratique récemment. C'est mon expérience. Je ne sais pas si d'autres ont vécu cette expérience, mais cela peut vous aider à me comprendre, et peut-être aussi d'autres étudiants.

Auteur invité : Scott L.

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